Magouilles, corruptions, scandales, que d'explosions cette campagne
municipales 2009 aura révélées ?
Mais où sont donc passées les valeurs d'antan, tel l'honnêteté, la fierté et
la joie d'être unE représentantE du peuple ? Suis-je donc naïf, idiot et
déconnecté de m'être présenté ?
Par les temps qui courent, on pourrait le croire... Néanmoins j'en doute et
je crois sincèrement que la plupart des êtres humains aspirant à être élus sont
honnêtes et désirent avant tout servir la communauté.
Alors que faire pour se prémunir contre des possibles magouilles ou les
conflits d'intérêt ? Il est clair qu'une simple déclaration d'intérêt,
comme c'est le cas pour l'instant, n'est pas suffisante. Pensons seulement
comment la sincérité du politique fut mise à mal ces derniers temps (Caisse de
dépôt et placement du Québec, les FIER, les compteurs d'eau à Montréal,
etc.) ?
J'ai longtemps crû que la pauvreté était un gage de probité, mais cette
analyse naïve ne tient pas la route : la première raison, le salaire d'un
conseiller municipal ou d'un élu en général est quand même confortable et qui
sait, après plusieurs années, cette pauvreté étant devenue relative, si de
mauvaises habitudes ne prendront pas racine ? La deuxième raison, je ne
connais pas une personnalité politique réellement pauvre, est-ce que la
richesse est un gage d'honnêteté, malheureusement pas plus que la
pauvreté !
Il faut plus; bien sûr, un financement adéquat et égalitaire par l'État
serait certainement la solution, mais si cela se passe comme avec la
représentation proportionnelle, nous ne sommes pas sortis du bois.
Pour ériger un rempart contre la corruption, il y a aussi la
responsabilité de l'éluE. Comment peut-il faire ? En favorisant
au maximum les liens entre le gouvernant et les gouvernés. La piste : la
démocratie participative. Se réinventer, mettre en place la tenue d'une ou deux
assemblées citoyennes par année afin d'être à l'écoute de sa population, tout
en espérant ne pas recevoir de chaussures au visage ! Continuer de dire
bonjour aux citoyenNEs en faisant du porte à porte, même et surtout quand la
campagne électorale est finie.
Voilà quelques esquisses pour contrer le cynisme ambiant et rapprocher l'élu
de ses commettants.